13ème édition
PREMIERE PARTIE : DE LA LENTE AGONIE (XIXè) AU REVEIL INATTENDU… (XXIe)
Lorsque le château est écarté des démolisseurs grâce à son rachat le 16 mars 1819 par le comte de Beaumont, alors sous-préfet de Vendôme, c’est le début d'une époque de transformations du parc et d’abandon des éléments bâtis.
En effet, le classement officiel du château en tant que Monument Historique en 1874 révèle son importance historique tout comme son état alarmant, qui ne cesse de s’amplifier.
Le rachat du château par la ville en 1932 marque cependant le début des premières modifications. Des fouilles archéologiques sont par exemple entreprises par l’Abbé G.Plat et quelques aménagements sont réalisés. Un jardin public se dessine et un musée de l’histoire du château prend place dans l’orangerie de 1958 à 1989. Pour autant, aucun programme de restauration d’ampleur n’est envisagé.
Il y eut pourtant quelques tentatives de restaurer la tour de Poitiers en 1819 par le comte de Beaumont puis en 1999 par l’association Résurgence. Malheureusement tous ces chantiers n’ont pu démarrer.
C’est alors qu’en 2001, après un hiver pluvieux, la tour n°10 du front sud céda. S’ensuivit de l’effondrement de la partie ouest de l’angle « saillant » le 18 juin 2002.
Ces événements sont les témoins, en somme, de plus d’un siècle d’abandon mais ils marquent le début d’un réveil inattendu...
Bibliographie
Jean-Claude Pasquier, 2012, Le château de Vendôme, une histoire douce-amère, Vendôme : Editions du Cherche-Lune
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